La Fête Nouormande
La Fête des Rouaisouns

La Fête Nouormande - La Fête des Rouaisouns

La Fête Nouormande 2007 - Bricbé

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Semaine normande à Bricquebec, capitale de la langue normande


Livret 2007 Pendant une semaine du 14 au 20 mai, Bricquebec s'est vue nommée capitale de la langue normande, à l'initiative de l'association bricquebétaise « les amis du donjon » et d'autres associations désireuses de développer et faire connaître la langue normande, des îles anglo-normandes à la Seine Maritime, en passant par tous les terroirs de Normandie.

Les festivités ont débuté le lundi avec le marché qui a retrouvé l'espace d'une matinée les couleurs d'autrefois, de nombreuses personnes avaient ressorties les tenues d'antan pour se promener au marché avant de participer à l'inauguration de l'exposition consacrée aux coiffes et bonnettes.

Toute la semaine, il a été possible de s'initier aux jeux anciens normands dans la cour du château.
Le jeudi, jour férié, ont été mises en place, différentes animations dont une visite guidée du château, visite animée en musique avec Daniel Bourdeles.

Puis, la venue de Jean Renaud, conférencier, a attiré les foules dans la salle de la mairie. Il y a décortiqué l'influence des vikings dans la langue normande, et cette affluence s'est encore montrée lors de cette fête avec l'installation dans l'avenue Matignon d'un camp montrant au public la façon de vivre de ces gens et ce grâce à l'association « vikingar vegrinn » de Sainte Cécile.

Le samedi a vu l'arrivée officielle des délégations en provenance de Jersey et Guernesey, venue saluée avec la remise par le maire, le conseiller général, de médailles et cadeaux pour trois membres de ces délégations.

Le soir était consacré aux chants avec en première partie de soirée Mait'Gires, Cat Nei et Daniel Bourdeles, puis, à suivre et très attendus Théo Capelle et Jean Louis Dalmont pour de nombreux chants très fortement appréciés des 250 personnes présentes. Bon nombre de ces personnes se sont ensuite rendues à la lueur de torches dans la cour du château où les attendait "Le petit capé de Brix" pour des saynètes dans l'enceinte du château. Le dimanche encore, des animations ont eu lieu, avec les Battous du Cotentin et toujours les groupes et jeux normands qui ont animé cette bien belle fête normande de « Bric Bé » toute la semaine.

La Manche Libre, 26/5/2007

 

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Les Rouaisouns à Bricquebec



Rouaisouns L'actuelle fête des Rouaisons est due à l'initiative du journaliste bien connu de la Presse de la Manche, Jean Margueritte et de l'association Montebourg-Guernesey. Elle se déroule tous les ans dans un lieu différent, aux environs de l'Ascension, pour correspondre à la fête religieuse. Son but est de rassembler toutes les communautés d'expression normande des Iles anglo-normandes à la Seine-Maritime, en passant par tous les territoires de Normandie. Ce fut Montebourg en 1998, Jersey en 1999, Guernesey en 2000, Coutances en 2001, Jersey en 2002, Guemesey en 2003, Bayeux en 2004, Jersey en 2005, Guernesey en 2006 et cette année Bricquebec du 14 au 20 mai. L'an prochain, Jersey accueillera « les Rouaisons ».

Cette « semaine normande », qui a donc débordé le cadre traditionnel des Rogations, a été annoncée le 5 mai à Carteret par Michel Eymard et son bateau, au son d'une « loure », en présence de FR3 Normandie. Le groupe Saint-Hélier de Denneville et le groupe Frémine l'accueillaient. Malheureusement, le mauvais temps la empêché de rejoindre Jersey, comme il était prévu.

A Bricquebec, la semaine normande a débuté avec le marché du lundi : à l'arrivée du Vieux Château. Les cafés étaient pleins et des gens en costumes 1900 faisaient retenir « Boujou à touos! » «Je syis copaé de seu» etc. Malgré le temps menaçant, les bonnettes étaient de sortie et on a même vu une dame de la ville, très élégante avec sa légère et fine bonnette de Bayeux. Des enfants des écoles de Carentan et de Bricquebec découvraient l'exposition sur les coiffes et les costumes anciens, puis venaient rejoindre les grands au monument des frères Frémine où un hommage était rendu à René Loit récemment disparu. Devant Mme Loit, le groupe Frémine qu'il a longtemps animé, chantait et son neveu lisait un de ses derniers textes en Normand. Pour clôturer la matinée, un apéritif était servi dans la cour du Chartrier, en présence de M. Pillet, conseiller général et de M. Perrée, adjoint à la culture.

Rouaisouns Mardi était la journée consacrée aux enfants mais la pluie qui sétait retenue de tomber le lundi, na pas cessé le lendemain. Elle na pas empêché la rencontre des collégiens de sixième des Pieux et de Bricquebec « coachés » par leurs «maîtres » Marie-Claire Lecoffre et Rémi Pézeril. Echanges en normand au collège, visite de l'exposition, visite du musée «A la recherche du temps perdu », et pour terminer la journée, jeux normands (cette année les quenâles des Puus ont repris la coupe à Bricbé).

Jeudi, sous le soleil revenu, la cour du château a vu défiler un grand nombre de visiteurs jeunes et moins jeunes, qui ont pu s'exercer ou s'affronter aux jeux anciens grâce à l'association Tec-Nor, découvrir l'exposition, et participer à la visite du château accompagnée de chansons.

Vendredi, pendant que les organisateurs s'affairaient à la salle Jean Eliard (les Amis du Donjon et le groupe de Prêchi Normaund de Saint Georges de la Rivière), des Vikings installaient leur campement dans l'Avenue, les jeux normands continuaient dans la cour du château et le chartier ne désemplissait pas. Le soir, la salle du Conseil de la Mairie était pleine à craquer pour écouter Jean Renaud qui nous a resitué les traces que l'ancien scandinave a laissées dans le normand et aussi dans le français. Avant la conférence, les élèves de Marie-Claire Lecoffre ont récité le « Temps d'âotefeis » et chanté. Et la soirée sest terminée dans la bonne humeur aussi avec des chants interprétés par nos amis Jersiais et Guernesiais.

Samedi, vers li heures, la grande journée de la semaine débutait dans la cour du Vieux Château. Une trentaine de Jersiais étaient accueillis avec leur drapeau et leurs costumes ainsi qu'une dizaine de Guernesiais. Gens du groupe de Denneville, du groupe Rossel, du groupe de Quettehou, du groupe Frémine et d'autres personnes arboraient les costumes normands variés blaude de travail et blaude de sortie, casquettes et « capé », jupes et corsage, bijoux et dune grande variété de coiffes. Au son de la « chifournie» maniée de main de maître par un Haut-Normand, Denis Ducatel, tous groupes confondus se lançaient dans une série de danses sous l'oeil impassible d'un Normand célèbre, le Général le Marois. Puis tout le monde emboîta le pas à la vielle et un long cortège traversa le bourg pour rejoindre la salle Jean Eliard, où devait se dérouler le repas.

Chants, poèmes, saynètes se sont succédés tout l'après-midi, entrecoupés par des danses. Les visiteurs pouvaient aussi regarder l'exposition sur la Sainte-Anne, celle sur les auteurs normands et acheter livres, CD et DVD. A la sortie de la salle, des Vikings faisaient revivre divers aspects de la vie des grands ancêtres tournage sur bois, tissage de galon, lancer de hache, runes, cuisines, etc.

Rouaisouns Un concert a clôturé la soirée, devant au moins 250 personnes. Mait'Gires, le Cat Nei et Daniel Bourdelès ont chauffé la salle en première partie puis Théo Capelle, en grande forme, a interprété des textes de Côtis-Capel, Marcel Dalarun et d'autres auteurs normands passant avec aisance d'un registre drôle à un registre émouvant.

Mais, ce nétait pas fini et le beau temps aidant, une procession aux flambeaux a rejoint la cour du Vieux Château où Le Ptit Capé de Brix a su utiliser le cadre magnifique de la vieille forteresse illuminée. Les candidats aux élections législatives ont participé à un débat dimanche matin sur l'avenir de la langue normande - d'autres étaient passés jeudi dans la cour du château. Et l'affluence a continué dimanche, les récits en normand ou jersiais se sont succédés tandis que, dehors, les fléaux des Battous du Cotentin alternaient avec les rondes du groupe de Quettehou.

Oui, il y a eu du monde à Bricquebec ce week-end. Bricquebec, fondation scandinave (le ruisseau de la pente, en vieux norrois) est devenu l'espace d'un week-end, capitale de la langue régionale. Sur les stands, le public a montré un intérêt indéniable pour tout ce qui existait autour du normand. Il a été étonné du nombre de publications des Jersiais, et surtout des livres destinés aux enfants.

Rouaisouns Ici aussi, les jeunes ont participé à la semaine normande, avec six classes qui se sont déplacées. Ils ont particulièrement apprécié les jeux normands. Environ 1 200 personnes ont visité l'exposition sur les coiffes et vêtements normands. Les chants et les récits ont été d'une grande variété et ont montré que le patois ne servait pas qu'à présenter des histoires de Normands niais et ridicules. C'est une langue riche de la vie quotidienne, et le vocabulaire permet aussi des descriptions savoureuses et encore d'exprimer des sentiments variés.

Comme il la été dit au débat du dimanche matin, il faut une base éducative, faire étudier l'histoire régionale - c'était possible avec les programmes en 5e, il y a 30 ans, ce ne l'est plus aujourd'hui. Pourquoi les universitaires s'obstinent-ils à refuser le nom de langue au normand alors que le breton-gallo a obtenu cette reconnaissance et a une option au bac? Et pourtant c'est un parler très proche du normand.

Patrimoine Normand No63 2007


 

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Une semaine normande à faire rêver



Toute la semaine, des jeux, des expositions, des conférences, des danses et des chants ont animé les rues de Bric quebec et la salle Jean Eliard a raisonné de chants et de danses de lépoque.

Samedi soir, devant un nombreux public, deux magnifiques concerts ont eu lieu, Jean Philippe Joly. sur des rythmes modernes a interprété en patois des chants en saccompagnant de sa guitare, suivi de Daniel Bourdelès et du Cat néi, enfin le concert de Théo Capel accompagné par Jean Louis Dalmont. Une soirée merveilleuse qui s'est terminée par une retraite aux flambeaux et des histoires racontées par le p'tit capé de Brix. Dimanche toute la journée les groupes se sont succédés tant dans la salle Jean Eliard que dans lavenue de Matignon avec les battous que dans la cour du vieux château avec les jeux anciens, une semaine formidable où des échanges ont eu lieu dans une ambiance amicale et restive. Tout le monde attend avec impatience qu'une autre animation de ce style revoie rapidement le jour dans la cité du Donjon.

La Presse de la Manche. 24/5/2007


 

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Séyiz les beinv'nus!