Jèrri va-ti resté tranquille, S'en va non se croisi les bras Par rapport au Militia Bill Qui vont passé dans les Etats? Et s'en va non pendre la tête, Comme fait chutte pouore bête, Innocente et douoche brebis! Qui se laisse prendre sans peine Et pie je li tendons sa laine, Pour en faize nos biaux zabits. Chest un signe de décadence Sitôt qu'un peuple n'agît pue, L'homme qui fait la révérence, Qui pour un rain va tête nue Devant l'orguilleux Olopherne Qui par pur hazard le gouverne... Si ne fait pas comme Judi Nou devzait li paffé la joe, Car, qui se traine dans la boe San nom devzait être honi. J'ai lu la loué dans sen ensemble, Et sans prétendre être êcrivain, Je vos decliaze qui me semble Que votre projet ne vaut rain Et qu'aussitôt qu'ou seza faite Un jour sans tambour ni trompette Les Jerriais prendront le projet Et comme une louême qui passe Sue sen enquit fezont main basse, Vous la cause et pie nous l'effet. Criyous nos gagni par meniche Sait ou d'amende ou de prison? Sachie-le, le peuple s'en fiche, Et de vous il eza raison. Au mitan du'une paix profonde Dont le ciel couvre tout le monde Venin nos volé notre temps, Mais chès à n'y pouvait pas crèze; N'avous pas autre chose à faize; Y'avous pensait, représentants? Qu'un biau matin nous vaine dize: Garçons ergardais par la bas; Nou vait navize après navize, Nou n'en peut pas compté les mâts; Y vainent tous à pliaine velle. Criyous, vous, que chutte nouvelle Qui peut-être nos surprendrait, Criyous, vous, cou pouorrait nos fèze Erculé un pas en arrièze Ou tremblié comme Jean Rousset? Quand un jour la grande Amézique Eut honte de san grand péché, Ah! sainte et noble République Le jour que tu voulus lavé Le grand crime qui tout outrage! L'infâme et terrible esclavage, Tu fis appel à tes êfants. Tous se levirent comme un homme Et tout le monde a peut vais comme Finit la guerre des géants. Et quand la Prusse protestante Par l'Autriche fut attaquie, L'Autriche, orguilleuse, arrogante, Pensait en fèze une bouochie. Sans voulé ni craindre la guerre, La Prusse appeli ses Landweire, Et lanchi touos ses escadrons, Et la Prusse au lieu de se rendre En quinze jours vint lue zapprendre Qui faut respecté les Lions. Si jammais pour défendre l'Ile Nou zavait besoin de nos bras, Repondais-mé, campagne et ville! Je sezions tous là, n'êche pas? Car quand la patrie nos zappelle On doit vivre et mourir pour elle, Sé et sa femme et ses êfants, Car je li devons tous la vie, Et si faut nou la sacrifie Sans s'occupé de RÉGLEMENTS.
L'Anmin Flippe
Chest un signe de décadence
Chest un signe de décadence
L'Anmin Flippe
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