Les Pages Jèrriaises

La Lettre Jèrriaise

Dînmanche lé 17 d'Juilet 1983

des tonmates Chez Kathleen Le Boutillier de La Moie qui vous parle. Il y a eu tant de maisons de bâtis par ichin qu'a amenai des Angliais et des Jerriais d'autre partie de l'ile qu'a reallement changi le vaisiner. Le temps passé nous savait le nom du monde qui demeutheaient dans toute les maisons quand même que nous ne les aither pas connus mais ché n'est pas de même acheteu. Au contraithe, y en a pus qué nous né connais pas que connaître. La Moie était un vaisiner de campagne largement occupé par des familles de fermiers. Mans péthe était un des premiers dans l'ile a crêtre des tomates. Il y a bien des années, longtemps devant la guerre de 1914 un Moussieu Falle dé jé crai Grouville lui donnit une petite poignée de graine de tomates pour les eprouver dans la terre sablioneuse de La Moie. Ils reussient si bien qué entre les deux guerres chétait tout tomates partout La Moie. Acheteu y en a pas une. Et les fermiers ont bientot dispathu atout - ouest qui yen avait pus d'une douzaine il n'y en a guéthe qué quatre ou cinq au jour d'annier.

Je vins de passer une vacance en Guernesiai. Je y té plusieur fais mais chez trejous interresant dé vais comment qué les iles on changi. Malgré la sécreshe - et ils ont grand besoin pluie aussi bien que nous - les maisons ont de si beaux gardins, et pas seuelement dans les gardins, mais sus les fossés et muthales le long des routes en devant des maisons chétaitg pien de fleurs qui donne tant dé couleur.

J'etions là justement en bonne saison. Ils ont gentilment de visiteurs et je vos asseuthe qui y avait assez de traffic dans les routes dans la belle partie ouest qui sont si étraites. Je crai qu'il ont occou pus de chutte sorte la de route que nous.

Je visitimes lé vier marchi qu'est bien interresant et bien pittoresque aves les rangis de tables qu'ont toutes la même sorte de couvertuthe en rile de rouge et blanc et sont stationées les deux côtés de la route entre les deux marchiers. Ils sont la tous les jeudi arrlevées de deux heuthes à neuf heuthes du sé. Chent était des siennes à prendre part qui nous dites qué la majorité dé yeux étaient la aussi longtemps. Ils étaient quasi toutes habilées en longues robes de cotton avec un devanter et un bonnet. Il y en avait détoute les sorte à vendre - des souvenirs pour les visiteurs - des gaches, des suchrîns, des jouettes et une tabliée de Guernseys - des 'seconds' qui etaient vendu millieu marchi - et bien d'autre chose. Chu marchi la est une chose qué je pourraimes bien prendre patron sur Guernesiai et che serai une grande attraction, pas seulement pour les visiteurs mais pour le monde d'ichin ét tout.

17/7/1983

 

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