Le Doyen Jeune se trouvant un jour dans son Ile natale, après une absence prolongée, et étant dans une des paroisses rurales avec un ami d'Angleterre, il était en train de lui expliquer qu'il comprenait le patois de l'Ile tout aussi bien qu'il le faisait dans son jeune âge; lorsque au moment même, ils rencontrèrent deux petites fillettes ; l'une d'elles portait quelque chose dans son tablier (calobre) ; le Doyen Jeune lui demanda :- "Qu'est qu'tuas, ma p'tite, dans tan calobre?" La petite fille tout en riant, lui répondit:- "Ches-un-ca-qu'j'ai" : "ca-qu'j'ai" se fit le Doyen à lui-même ; il n'avait jamais entendu pareil mot. Il fit la même question une deuxième fois, mais avec le même résultat :- "un-ca-qu'j'ai"! S'adressant à l'autre petite fillette, il lui demanda :- "Tchest qu'oulle a?" pointant à sa camarade, celle-ci lui répond (presto) :- "Ch'est-un-cat-qu'oulle a." Cette réponse ne faisait que de l'embrouiller de plus en plus. Alors il demanda à la première des petites demoiselles, de lui montrer ce qu'elle avait dans son tablier? ce qu'elle fit!! C'était un petit chat!! Alors la chose s'expliqua:- "Chest-un-cat-qu'j'ai" :- C'est un chat que j'ai. "Chest-un-cat-qu'oulle a." "C'est un chat qu'elle a."
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