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La Chanson de Peirson
Une bande de voleurs
Sont venus en fureur
Pour nous percer le coeur;
Sont sortis de la France,
Sans aucune connaissance,
Pensant prendre Jersey
Sans notre liberté.
Le Baron de Rullecour
Arrive au point du jour
Sans flute ni sans tambour.
Arrivé sur la place,
Nous faisant des menaces
De brûler nos maisons
Si nous ne nous rendions.
Le Gouverneur surpris
Son épée lui rendit;
Allons! Messieurs, dit-il,
A la Maison de Ville
Nous serons plus tranquille,
Et puis nous y ferons
Capitulation.
Après avoir capitulé
Au Château faut aller!
Venez, Monsieur Corbet,
Le Château loin s'y rendre
Voulut bien s'y défendre
Tire un coup de canon
Pour saluer le Bourbon.
Pendant tout ce temps-là
Tous nos braves soldats
S'assemblaient à grands pas
Avec notre Milice-
Braves gens de cette Ile,
Qui se sont rassemblées
Pour les exterminer.
Puis au Marché arrivée
La bataille s'est livrée
Les Jersiais ont gagné!
Ont tué leur Général,
Plusieurs de sa cabale
Soldats et officiers
Sont rendues prisonniers.
Nous eûmes le malheur
De perdre un homme de coeur
Tout rempli de valeur;
Ce fut Major Peirson
Ce brave gentilhomme
Qui est mort pour son Roi,
Tout couvert de lauriers.
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Passing one day by the blacksmith's shop of Mr. Philip Messervy, Faldouet, St. Martin's, I heard him singing a quaint melody. I went in and asked him what it was. He told me c'est la chanson de Peirson. To write down the tune as he sang it was the work of a few minutes. I am indebted to Mr. John Hubert, Organist of the Town Church and Conductor of the Choral Society, for writing the accompaniment. An interesting feature connected with the song in le tems passé was that whenever the soloist came to the last verse everybody stood up, with hats off, gentlemen in honour of Peirson. Ed. Gavey 1907
"The Death of Major Peirson", John Singleton Copley
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