L'Ouragan du Dimanche 30 Octobre 1887

 

Poetry in Jersey

 

Qu'entends-je - un tremblement de terre?
Oh! non, ce sont Eol, Neptune et l'Océan,
Qui terrifiant le peuple et les mers et la terre,
Font naître des pensers qui font craindre un volcan.
Tout le peuple est debout, en proie à la tempête:
On craint pour ses enfants - on invoque le Ciel,
Pour nos braves marins - Ciel entends ma requête,
Dis, exauce nos voeux, Amour Célestiel.
Dieu, le calme renaît, après trois longues heures,
Oui, le Ciel a parlé - le Dieu de l'univers,
A fait naître l'espoir dans toutes nos demeures,
Et nous l'avons loué, pour ses bienfaits divers.

Élégie


Hélas! tout n'est pas dit - ma Muse il nous faut peindre
Un bien triste tableau...
De l'emblème du deuil, nos fronts il faudra ceindre,
Aux pieds de ce tombeau...

Une enfant a péri pendant cette tempête,
Oh! vois, vois, comme elle dort!
Arrosons de nos pleaurs, ce beau front, cette tête,
Elle a vaincu la mort.

Sur le sein de Jésus, elle vient de revivire,
Son Home, c'est le Ciel!
Mortels, préparons-nous, marchons, il faut la suivre
Au champ Célestiel!


Oméga

NC 5/11/1887

 

 

 

Poetry in Jersey

 

 

 

 

La Société Jersiaise

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