Le Jubilé

 

Poetry in Jersey

 

“Répondez, Ciel! c'est lui! je vois sa noble tête..
Le peuple, fier de sa conquête,
Répète encore son nom chère.
O ma lyre! tais-toi dans la publique ivresse:
Que seraient tes concerts près des chants d'allégresse
Du Jersey pour son Peirson chéri!
Et pour sa Souveraine!

Salut! salut! beau jour! Auréole de gloire!
Nous te célébrons dans nos chants, dans nos vers!
Jour pour Britannia s'éternelle mémoire;
Jour qui sera fêté partout dans l'univers.
Ce jubilé pour nous est une ère suprême!
Oh, Muse, viens, chantons nos hymnes et nos voeux!
Oui, pour Victoria! pour son fier diadème,
De nos accents loyaux fais résonner les cieux!

Jersey, si tu voulais, ta digne Souveraine!
Couronnerait Peirson, notre immortel héros!
Debout! incline toi devant ta Suzeraines!
Et là fais tressaillir ses lauriers, ses drapeaux!
Nous devons à ce brave une belle couronne!
Tu lui dois tes foyers - tu lui dois tes autels!
Paie aujourd'hui ta dette aux pieds de notre trône!
Oui, plaçons-le ma Muse, au banc des immortels!

Victoria! Bretons, sera de notre histoire
Un nom grand, révéré jusqu'à la fin des temps.
Oui, nos derniers neveux parlerot de sa gloire!
De son règne bénin de cinquante et des ans
Que du vingt et un Juin date un ère suprême!
Oh. Muse, viens, chantons nos hymnes et nos voeux!
Oui, pour Victoria! pour son grand diadème,
De nos accents loyaux fais résonner les cieux!

 

Jean Sullivan, Notaire.
Jersey, 8 Février 1887


 

 

 

Poetry in Jersey

 

 

 

 

La Société Jersiaise

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