I.
Guillaume notre Duc, qui conquît l'Angleterre,
Portait son Gonfallon - ses hardis Léopards!
Jersey! c'est ton Drapeau - c'est ta noble Bannière!
Le plus grand, le plus fier, de tes vieux Etendards!
II.
Notre Archipel, William, prît part à ta Conquête;
Il est de ta Couronne un des plus vieux joyaux!
Je le dis à Falaize, au beau jour de ta fête;
En chantant ta valeur, en chantant tes Drapeaux.
III.
Oui, ce preux Souverain, l'aieul de notre Reine,
Rentra dans son Duché, levant haut ses Couleurs!
Glorieux - Conquérant, d'un noble et grand Domaine,
Il revint couronné, de Lauriers et de fleurs!
IV.
Tu suivis notre Duc, aux succès, à la guerre,
Archipel, mes amours; portant ses Léopards;
Tu revins triomphant, sous sa noble Bannière,
Le plus grand, le plus fier, de tes vieux Etendards!
V.
Mon Dieu bénis, bénis, la Reine-Impératrice,
Notre Ancre de Salut, donnes-lui de longs jours.
Elle est de ses Etats la digne Inspiratrice;
Son Génie et son nom règneront à toujours.
VI.
Guillaume notre Duc, qui conquît l' Angleterre,
Portait son Gonfallon - ses ardents Léopards!
Jersey! c'est ton Drapeau - c'est ta noble Bannière!
Le plus grand, le plus fier, de tes vieux Etendards!
JOHN SULLIVAN,
Notaire Royal, Jersey
JERSEY,15 Janvier, 1887.
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