Le Meurtre à St.-Pierre

 

Poetry in Jersey

 

Le meurtrier se cache en perpétrant son crime,
Et s'aidant de la nuit, étrangle sa victime ;
Il l'étouffe endormie, - elle n'a pas crié,
Qu'il meure, le coupable, il l'a bien mérité.
Aux assassins montrons plus souvent la potence,
C'est l'arche de salut.... contre leur violence!
Elisabeth Le Brun! Ah! qui dira combien
Tu souffris d'épouvante ainsi que de sa main ?
Sur ta gorge en sentant cette main sanguinaire,
Ton âme à Dieu parlait et tu quittais la terre,
L'assassin ne lâcha prise que quand la mort
Lui parut évidente; il sortit sans remords,
Il t'abandonne, hélas! sur ton lit, pauvre morte,
Et sans se trop hâter s'échappe par la porte.

 

Ph. Pallot
Jersey, 1866

 

Poetry in Jersey

 

 

 

 

La Société Jersiaise

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