Jersey, Ma Patrie!

 

Poetry in Jersey

 

Air: Batelier, dit Lisette


Doux lieu de ma naissance,
Terre de mes aïeux,
Où l'on a la jouissance
Des jours les plus heureux.
L'affection la plus tendre
Que pour toi je ressens,
Me fera te défendre
À toute heure, en tout temps.

Ce qui tend à ta gloire
Me fait battre le coeur,
Bien plus que la victoire
Ne le fait au vainqueur.
De celui qui te loue
J'admire les accens,
Qui pour toi se dévoue
À toute heure, en tout temps.

Son pays, sa patrie,
Qui ne pourrait aimer?
Honni soit qui décrie
Et ose diffamer
Le sol qui l'a vu naître.
Un tel homme je prends
Pour un lâche et vil être
À toute heure, en tout temps.

Aux quatre coins du monde,
Où son pied l'homme a mis,
Sur la terre et sur l'onde,
On trouve de tes fils.
Oublieront-ils leur mère?
Ah! non, pour ses enfants
Elle est toujours bien chère,
À toute heure, en tout temps.

Tes côteux, tes vallées,
Où les soleil sourit;
Et tes vertes allées
Où l'oiseau fait sans nid,
Tranquille et sans alarmes;
Tes prés fleuris, tes champs
Ont pour moi mille charmes
À toute heure, en tout temps.

Tes rochers, ton rivage,
Où le cormorant vit;
Le soleil sur ta plage,
Reflétant le granit:
Tout anime la flamme
Qui chauffe tous mes sens,
Et qui ravit mon âme,
À toute heure, en tout temps.

O Jersey, ma patrie!
Je t'aimerai toujours;
Celui qui t'injurie
Par de lâches discours
Aura pour son partage,
S'il est de tes enfants,
Le grand mépris du sage,
À toute heure, en tout temps.

Ta langue et ton histoire
Jamais je n'oublierai;
Ton renom et ta gloire
Toujours je chanterai.
L'affection la plus tendre,
Jusqu'aux derniers instants,
Me fera te défendre
À toute heure, en tout temps.


A. A. L. G.

 

 

 

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La Société Jersiaise

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