Pensées Sympathiques
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La mort vient envahir la tranquille demeure ! - Ravir soudainement soit père... mère... enfants ! Mais Dieu, dans sa bonté, de l'affligé qui pleure, Entend et les sanglots et les gémissements; Et sa voix consolante, Qui ranime le coeur, De toute âme souffrante Adoucit la douleur. Celle que nous perdons était tendre et sincère; Et sa vertu brillait par ses nombreux bienfaits. La mort nous la ravit ;- Nous enlève une mère ! - Une épouse chérie et digne de regrets ! Sa carrière finie, En nous disant "adieu," Elle s'est endormie Dans les bras de son Dieu. Mais sa mort est un deuil !... Son absence pleurée, Eveillera longtemps des soupirs superflus ; Et nous rappelera l'incertaine durée De notre courte vie et de maux imprévus. Que l'heure fugitive De nos jours languissants, Nous conduit vers la rive Où terminent nos ans.
Clement Buesnel |