Ce siècle avait un an. Le dix sept de Décembre, Naquit à St.-Sauveur, Vingtaine de Maufant, Un garçon vigouozeux et fort de chaque membre, Angniet beau-vieillard bain-portant. Y grandit vite en taille et en intelligence, A des milliers de nous fut le supérieur, San grand bonheur était d'assisté l'indigence, Avec sa bourse, avec le coeur. Milice et Cytoyens le minrent à lue tête Pour être chef partout nou vit qu'il était nait, Etre un de ses anmins fut pour tous une fête, Car en tout nou le dévinait. Dans sa religion y fut homme sincère, Y n'était pas de cheux qui vos donnent la main, Qui vos font des biaux biaux, et vos appelle frère, Pour vos trompé le lendemain. Y condamnit tréjoue, duzants sa longue vie, Tout chan qui n'était pas honneur et probitait, Y ne connut jamais l'envie, la jalousie, Il aimait la sinsézitait. Soixante ans pour le mains y servit sa paraisse, En toute chose y fut digne de Salomon, Mais che fut bain putôt, surtout par sa sagesse, Qui s'aquit un divers rénom. Depie qu'il à vécu tout le siècle qui passe, Espezons qui verra le chain qui le suivra, Pie chu jour là, j'izons sie li bèze une tasse De café, ou chan qui voudra... Là, je rencontrèzons sa charmante compangne, Par qui tout viel anmin est tréjoue bain venu, Alors chacun béza un verre de Champagne, A l'anmin Edmond Le Cornu.
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